L’Amérique Latine : un peuple aux nombreux métissages

D’un point de vue géographique, l’Amérique Latine regroupe des pays faisant partie de l’Amérique du Nord, de l’Amérique Centrale, de l’Amérique du Sud, la Guinée, et Les Caraïbes. D’un point de vue culturel, c’est un groupe de nations dont la langue principale est le portugais ou l’espagnol. Mais il existe des pays qui font géographiquement partie de l’Amérique Latine, mais qui n’ont pas été colonisés par les Espagnoles et les Portugais.

Les latino/latina et les hispaniques

Le terme latino, pour les hommes et latina pour les femmes, regroupe les personnes venant d’Amérique Latine. L’Amérique Latine étant une zone qui regroupe de nombreux pays comme le Mexique, la Colombie, le Brésil, le Venezuela ou encore l’Argentine, ces deux termes représentent donc tous ceux qui viennent de ces pays.

Le terme hispanique est souvent confondu avec le terme « latino ». Dans les années 70, « hispanique » était le terme utilisé comme alternative au terme « blanc » pour décrire les gens venant du Mexique ou de Porto Rico. Les Hispaniques sont les latinos/latinas, venant d’anciennes colonies espagnoles et de pays qui parlent Espagnole. Les Brésiliens ne sont donc pas considérés comme hispaniques puisqu’ils parlent portugais.

Les descendants des esclaves

Les premiers esclaves noirs débarquèrent en petit nombre depuis l’Espagne et le Portugal. Avec le développement des plantations de canne à sucre au Brésil, la demande en esclave grimpa très vite et la majorité des esclaves d’Afrique fut envoyée au Brésil. Les propriétaires comprirent que faire venir des esclaves était plus profitable que de rémunérer des gens à bas prix.

La présence des esclaves et de leurs descendants joua un rôle important dans le métissage et la diversité du peuple de l’Amérique Latine, spécialement au Brésil. En 1888, l’esclavage fut aboli au Brésil, pays avec le plus grand nombre d’esclaves noirs de l’Amérique Latine. Petit à petit, les anciens esclaves se bâtirent une vie pour eux-mêmes et cet héritage persiste dans le Brésil du 3e millénaire.

Les Indiens d’Amérique

Même si la guerre entre tribus et l’arrivée des Européens ont fini de réduire les Indiens d’Amérique en minorité, ce qui reste de leur peuple continue de définir l’Amérique Latine et sa diversité. Il existe aujourd’hui deux définitions du terme « amérindien ». Celles-ci dépendent des pays dans lesquels ces Amérindiens se trouvent.

Dans un pays comme le Mexique où le sang indien est plus dominant, le terme amérindien est uniquement réservé aux personnes qui parlent la langue indienne. Au Guatemala, il regroupe uniquement les personnes qui vivent en dehors de la ville et selon la tradition de leurs ancêtres.